La multinationale canadienne reste fidèle à ses méthodes de voyous : Espérant toujours une autorisation de massacrer les espèces protégées sur notre montagne d'Aureille (voir nos articles des 10 juin 2022 et 28 août 2022), c'est sur la montagne de Lure qu'elle exerce en ce moment son oeuvre de destruction massive de nos territoires.
" Lundi 19 septembre, les sous-traitants de la société Boralex ont débuté le défrichement de la zone prévue pour leur projet de centrale photovoltaïque, couvrant 17 ha sur les hauteurs est de Cruis, 04230.Or depuis 2020, l’arrêté préfectoral autorisant Boralex à détruire des espèces protégées et leur environnement est contesté par notre association auprès du tribunal administratif de Marseille. Cette affaire n’est toujours pas jugée et aucune audience n’est encore planifiée.
Il va sans dire que le défrichement est une atteinte sévère et définitive à l’intégrité d’un milieu naturel. En agissant ainsi, la société Boralex s’affranchit donc des futures conclusions de la justice.
Amilure, de concert avec le collectif ami Elzéard, s’indigne de ce mépris des procédures et du droit. Elle a donc mandaté un huissier pour constater le saccage en cours et déposer un référé au tribunal, de façon à mettre un terme à ce vandalisme industriel."
lire le communiqué de presse de l'association AMILURE dans son intégralité
Malheureusement ces scènes de déforestation risquent de s'accélérer dans les mois et les années à venir, laissant nos associations citoyennes interloquées face au saccage organisé des territoires ruraux par les multinationales des énergies intermittentes dont la vénalité n'a d'égal que leur mépris pour la préservation des biotopes.
La colère de nos associations est d'autant plus grande que sous l'impulsion d'Emmanuel Macron, le duo Borne - Pannier-Runacher vient de décider de défigurer la France par des milliers de sites industriels photovoltaïques en milieu naturel, des milliers d'éoliennes terrestres plus hautes que la tour Montparnasse, des dizaines de milliers d'éoliennes en mer à quelques kilomètres de nos côtes.
En attendant le dépôt à la fin du mois de son projet de loi d'exception relatif à l'accélération des énergies renouvelables, la ministre de la transition énergétique vient de co-signer avec ses collègues Darmanin, Béchu, et Lescure une circulaire dans laquelle les ordres donnés aux préfets ne font plus douter sur la volonté de ce gouvernement aux abois d'installer, en dépit du bon sens, de gré ou de force, éoliennes industrielles et panneaux photovoltaïques y compris en zones naturelles dans nos territoires ruraux. (voir l'instruction du gouvernement du 16/09/2022). Lire le communiqué de presse de la FED.
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