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dimanche 28 août 2022

Éoliennes sur la montagne d'Aureille : Boralex se pourvoit en cassation pour obtenir son permis de tuer les espèces protégées !

Communiqué du Conseil d'Administration de Haut-Buëch Nature

courtoisie site Natura Piège-Lauragais
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Vautours-Moines, Gypaètes barbus et autres Chiroptères n'ont qu'à bien se tenir : la multinationale canadienne Boralex qui avait été déboutée le 10 juin dernier par la CAA de Marseille, de son recours contre l'arrêté préfectoral d'interdiction de son projet éolien a déposé un pourvoi en cassation devant le Conseil d'État le 10 août dernier.

Connaissant l'avidité sans limite des promoteurs éoliens, cela ne nous a pas surpris comme nous l'indiquions dans l'article du 14 juin dernier sur notre blog

Depuis 10 ans que nous nous battons, nous nous sommes armés de l’opiniâtreté qui sied de bon droit aux défenseurs de l'environnement. Nous ne sommes pas prêts de lâcher ! Nos montagnes ne sont pas à vendre !

Le Conseil d'administration qui s'est réuni cet après midi a pris connaissance du courrier du greffe de la section contentieux du Conseil d'État nous en informant et a immédiatement pris un certain nombre de décisions afin de se préparer à ce nouveau combat si le pourvoi est admis par les juges.

Nous aurons donc bientôt besoin de vous, à nouveau, pour repousser les attaques de ces prédateurs sans scrupules et leurs soutiens politiques. Nous reviendrons régulièrement vers vous.

Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, notre improbable députée Pascale Boyer,, a été nommée, quelques jours auparavant « rapporteure » d'une mission « flash » de l'Assemblée Nationale sur l'acceptabilité et les modalités du déploiement des énergies renouvelables.

Cette dernière invention de la macronie pour tenter de masquer le refus majoritaire des français de l'éolien industriel, ne manquera pas d'arguments sonnants et trébuchants pour soudoyer les collectivités locales et tenter d'acheter la paix sociale chez les ruraux contre peut-être quelques maigres ristournes sur leur facture d'électricité.

C'est en effet le seul argument que pourra faire valoir cette députée pro-éoliennes à qui pratiquement tout le Buëch a signifié sa défiance lors des dernières législatives. (1) Elle sera bien aidée en cela par la future loi d'exception de la ministre Pannier-Runacher qui prévoit, de gré ou de force, le doublement des éoliennes terrestres au mépris du code de l'environnement et de la sauvegarde de la biodiversité.

Vous pourrez suivre régulièrement l'actualité de ce nouvel épisode de notre lutte sur notre blog.

Déjà, la plupart des associations de défense de l'environnement se mobilisent. La Fédération Environnement Durable à laquelle Haut Buëch Nature est adhérente fourbit ses armes pour contrecarrer ces projets mortifères.

Une éolienne c'est un quart de vent et trois quarts de gaz : vous trouvez ça bon pour la planète ?

Non à l'éolien industriel dans les Hautes Alpes. On ne lâchera rien ! Faîtes-le savoir !


Le conseil d'administration de Haut Buëch Nature

(1)Madame Boyer a réussi à sauver son siège de députée grâce à 199 voix gapençaises qui lui ont accordé une très faible avance sur son concurrent. Dans le Buëch haut-alpin, cible des promoteurs éoliens, seules 18% des communes ont voté pour elle. Pour rappel, l'association Haut Buëch Nature avait  appelé à ne pas voter pour cette personne compte tenu de son soutien aveugle au projet Boralex en dépit des avis défavorables de toutes les autorités sur ce dossier dont l'arrêté préfectoral du 03/10/2018 encore confirmé par la Cour Administrative d'Appel de Marseille le 10 juin.

voir nos articles du 5 juin 2022 et 17 juin 2022

Un rapace coupé en deux par une éolienne :
une certaine conception de l'acceptabilité selon Boralex

 

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