Bien entendu, le chef de l'État, faisait d'abord allusion à nos services de santé mobilisés en première ligne malgré des moyens humains et matériels sans cesse rognés par tous les gouvernements successifs depuis de nombreuses années.
Alors qu'on nous annonce déjà des plans de relance faramineux pour sauver notre économie et, selon la volonté affichée du Président, de ré-industrialiser la France dans de nombreux secteurs, peut-on imaginer une seule seconde ce qu'il adviendrait aujourd'hui de notre pays sans une production électrique, stable, pilotable et bon marché ?
Qu'adviendrait-il en ce moment même si, comme le préconisent des ministres et sous-ministres inconséquents et quelques affairistes verts, notre énergie électrique était 100% renouvelable et majoritairement intermittente ? Nos hôpitaux contraints de faire tourner des groupes électrogènes au fuel ? Des "effacements" de consommation (c'est-à-dire des coupures de courant) partout dans le pays pour préserver la fourniture de l'urgent et de l'essentiel ?
Et pour demain (demain! pas en 2050 comme le fantasme l'ADEME !) quand nous aurons besoin de plus d'énergie pour relocaliser les industries essentielles à notre indépendance nationale ? Devrons-nous attendre qu'il y ait du vent, ou serons-nous contraints d'acheter de l'électricité au charbon chez nos amis allemands, les doubles "champions" de l'électricité dite verte et de la pollution en Europe ? (voir carte des émissions de CO2 aujourd'hui) ?
Electricity Map du 17-03-2020 |
Dieu merci, notre mix électrique, nous permet encore, comme aujourd'hui, d'assurer les besoins de notre pays alors que l'éolien, comme d'habitude, ne sert à rien (1% de notre production excédentaire en milieu de journée !)
Production électrique par filière le 17-03-2020 - site RTE |
Comme le concluaient "les rendez-vous parlementaires du contribuable" réunis le 26 novembre 2019 sous la présidence de la députée d'Eure-et-Loir Laure de La Raudière devant plus d'une cinquantaine de ses collègues de l'assemblée nationale présents ou représentés : "L'éolien est une solution obsolète, ringarde, dépassée, et qu'il faut arrêter".
De son côté la Fédération Environnement Durable (près de 1 500 associations de citoyens de toutes les régions de France) demande ce jour le transfert des crédits et subventions alloués aux industriels de l'éolien, du ministère de la transition écologique et solidaire (!) au ministère de la santé. Bien entendu cela passe également par un moratoire suspendant l'implantation des nouvelles éoliennes prévues à la PPE et la suppression des subventions aux industriels du vent (voir notre article du 8 mars dernier)
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