Il s'agit d'imposer partout, contre l'avis des citoyens ruraux lourdement impactés, l'édification de milliers d'aérogénérateurs géants qui dépassent maintenant largement les 200 mètres de haut (2/3 de Tour Eiffel !) à 500 mètres des habitations.
La Fédération Environnement Durable qui regroupe 1 300 associations qui luttent contre le saccage de notre pays recense jour après jour tous les signes de cette exaspération qui monte dans le pays. C'est impressionnant !
Après la démission de Nicolas Hulot qui dénonçait déjà l'imprégnation des lobbys dans les sphères gouvernementales, la situation s'est encore aggravée.
Au lieu d'écouter les habitants de la ruralité, un nombre de plus en plus important d'élus locaux et nationaux, une commission d'enquête parlementaire, des scientifiques et économistes de renom, le ministère de l'écologie et ses services, lobotomisés par les industriels du vent, a préféré éliminer par la force toute contestation grâce à quelques lois scélérates.
Ainsi le décret Lecornu en décembre 2018, supprimait la possibilité de recours au Tribunal Administratif pour contester les projets éoliens. Objectif : réduire les délais de contentieux et l'action des associations en leur imposant la procédure d' appel en première instance qui coûte beaucoup d'argent pour les simples citoyens !
le 24 décembre de la même année, les mêmes en rajoutent une couche pour limiter la démocratie participative en supprimant les enquêtes publiques dans les projets éoliens : le décret n° 2018-1217 du 24 décembre 2018 l'autorise à titre d'expérimentation pour 3 ans en Bretagne et dans les Hauts de France (voir l'article de la Société pour la Protection des Paysages et l'Esthétique de la France)
Ce projet soulève la quasi unanimité contre lui ... mais les affairistes n'en n'ont rien à faire !
On pourrait penser qu'au ministère de l'écologie il restât encore quelques velléités pour préserver nos paysages, la biodiversité, la faune et la flore de nos territoires ... Las ! le tandem Borne/Wargon vient encore de frapper en supprimant l'obligation de consulter le Conseil National de la Protection de la Nature : il s'agit du décret n° 2019-1352 du 12 décembre 2019 pudiquement intitulé "diverses dispositions de simplification de la procédure d’autorisation environnementale" ... et en même temps on a réglé le sort de l'Office National des Forêts qui ne sera plus consulté non plus pour tout aménagement dans l'espace forestier.
Pour rappel, c'est l'avis défavorable du CNPN en date du 22 novembre 2017 entériné par le ministère de l'Écologie (version Hulot) qui a jusqu'à présent permis le rejet du projet Boralex sur la montagne d'Aureille par arrêté préfectoral du 3 octobre 2018 : Les éoliennes de Boralex impacteront lourdement 23 espèces faunistiques et floristiques et menaceront directement de destruction 2 espèces protégées : le vautour moine et le gypaète barbu.
La nouvelle interprétation du code de l'environnement qui pourrait être faite par les tribunaux qui jugeront l'affaire Boralex sans doute dans les prochains mois ne peuvent que nous inquiéter et nous inciter à nous mobiliser davantage.
On le voit, derrière leurs coups de comm écolos, les affairistes au pouvoir ont fait le choix de casser le thermomètre de la contestation en muselant à tous les niveaux tous les dispositifs qui lui permettraient de revoir leur politique de transition énergétique qui comme le dit la députée LREM Meynier Millefert : "ne sert à rien pour la transition écologique. C'est un mensonge ..."
Et pendant ce temps la production électrique éolienne (source RTE) culmine à quelques pourcents inutiles : la faute au beau temps et l'absence de vent ! Après avoir tenté de museler les antiéoliens nos politiques aux affaires vont-ils nous concocter un décret anticyclone ?
source : https://australianclimatemadness.com/2011/06/24/senate-to-investigate-damaging-effects-of-wind-farms/ |
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