Alors que les médias révèlent les luxueux dîners de François de Rugy aux frais du contribuable (1), on ne peut que s'interroger sur la probité de l'ex président de l'assemblée nationale (2), aujourd'hui ministre de la transition écologique et solidaire.
Il serait en effet moralement inacceptable que François de Rugy qui prône quotidiennement la sobriété et la morale environnementale ait utilisé de l’argent public à des fins personnelles à l’hôtel de Lassay dont il fut le locataire de la République.
Comment les français et plus particulièrement les ruraux souvent les plus modestes, comme ici dans les Hautes-Alpes, pourraient-il continuer à respecter un État de droit alors qu’ils sont de plus en plus taxés par François de Rugy au nom d’une écologie inégalitaire, punitive (3), dévorée par les lobbys et dévoyée par l’argent.
Comment pourraient–ils accepter une hausse effrénée des tarifs de l’électricité, pour subventionner le programme du Ministre de la "transition énergétique" centrée sur l’éolien industriel alors que celui-ci ponctionnera , selon la cour des comptes, 121 milliards d’euros aux foyers français, sachant que 11 millions d’entre eux sont déjà en situation précaire et ont de plus en plus de mal à se déplacer et se chauffer selon l’Observatoire National de la Précarité Énergétique ?
Nous espérons que des initiatives parlementaires visant à faire toute la lumière sur ce qui pourrait être une nouvelle affaire de dévoiement de la morale publique de la part d'un ministre en exercice (4), aboutira à ce que soit publiée la liste des participants ayant bénéficié de ces généreuses agapes républicaines dispensées par Monsieur de Rugy dans le cadre de ses "séances de travail" dinatoires.
Pour mémoire François de Rugy ( ex EELV) a été par deux fois co-président du groupe écologiste de l'Assemblée nationale entre 2012 et 2016 ... mais à l'époque, la république n'était pas encore en marche ...
(1) On apprend également par la presse la rénovation pour plus de 60 000 € des appartements particuliers de Monsieur de Rugy au ministère de l'Écologie.
(2) Il est "réjouissant" de remarquer que le même ministre est plus prompt à faire respecter la droiture républicaine en limogeant sa directrice de cabinet qui occupait depuis 12 ans un logement HLM, que de s'interroger sur son propre comportement.
(3) Rien ne gêne ce ministre bobo-écolo-affairiste-opportuniste : le 10 avril 2015, il déposait un amendement à l'assemblée nationale visant à réduire à 250 mètres des habitations (au lieu de 500m) la distance minimale d'installation des éoliennes industrielles ! les peut-être futures victimes des éoliennes du canadien Boralex sur la montagne d'Aureille apprécieront !
(4) Avec Emmanuelle Wargon, sa secrétaire d'État, ex lobbyiste chez Danone qui a succédé à Sébastien Lecornu, l'ami de Benalla, ministre chargé des collectivités territoriales, tous deux à la manoeuvre pour "éteindre le grand débat macronien", nos territoires ruraux sont servis !
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