postulat n°4 : le principe de précaution est respecté, l'avenir est sécurisé
HAUT BUECH NATURE a insisté auprès de l'opérateur BORALEX sur les risques avérés pour la santé.
La multinationale canadienne, ignorant volontairement les alertes et rapports d'un grand nombre d'autorité médicales (comme par exemple le dernier rapport de la SOCIETE ROYALE DE MÉDECINE du Royaume Uni) a balayé d'un revers de la main cet argument.
Cette attitude est compréhensible pour une société privée qui prévoit d'exploiter ces éoliennes pendant 15 ans (optimisation du prix de rachat de l'électricité produite par EDF).
Qui plus est, la société d'exploitation du parc éolien étant vraisemblablement dissociée de la société mère, la menace d'un recours en justice contre BORALEX limité.
On en dira pas autant des élus locaux qui s'apprêtent à délivrer un blanc-seing à l'opérateur : la mise en danger de la santé d'autrui et la probable jurisprudence dans l'affaire de la Faute-sur-Mer ne les mettra pas probablement pas à l'abri.
Nonobstant l'atteinte à l'environnement (défrichement sauvage, expropriations, 10 mètres d'emprise sur nos chemins forestiers permettant le passage de centaines de camions jusqu'à 130 tonnes), BORALEX se veut rassurant en indiquant que 50 000 € seront consignés pour le démantèlement de leurs monstres ailés.
A qui fera-t-on croire que cette somme est suffisante pour démanteler des éoliennes de 150 mètres de haut et des fondations de plus de 1 000 tonnes de béton et 60 tonnes de ferraille ! Les études actuellement à disposition indiquent une somme de 7 à 12 fois supérieure.
Nous encourageons nos élus, qui ne seront plus en charge quand la catastrophe arrivera, de faire réaliser des devis ... car dans 15 ans, quand les ruines seront à nous comme disait Coluche, c'est à nos collectivités, et donc à nous citoyens et contribuables, qu'il appartiendra de faire place nette si Boralex a disparu du paysage, et sa filiale exploitante en faillite.
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