C'est par un avis administratif publié dans le Dauphiné Libéré du 5 octobre reproduit ci-dessous, que nous avons appris la décision de la Préfète des Hautes-Alpes de rejeter la demande d'exploitation du parc éolien dont la multinationale canadienne BORALEX avait déposé la demande le 29 juin 2016.
Rappelons qu'il s'agissait de la seconde demande déposée par BORALEX afin de bénéficier des dispostions de l'autorisation unique.
le dossier dont l'étude d'impact avait été retoqué une première fois avait finalement récolté un avis défavorable du Conseil National de la Protection de la Nature (commission espèces et communautés biologiques) le 22 novembre 2017.
L'arrêté préfectoral du 3 octobre 2018 marque-t-il un coup d'arrêt définitif du projet BORALEX sur la montagne d'Aureille contre lequel nous nous battons depuis 6 ans ?
Nous nous garderons bien de tout triomphalisme avant d'avoir entre les mains le texte de l'arrêté et jusqu'à l'expiration du délai de recours dont dispose l'opérateur canadien.
N'oublions pas en effet que nos politiques, toujours sous influence des lobbys éoliens, s’accommodent encore largement de l'envahissement de notre pays par l'éolien industriel. Dans la seule région PACA, l'exécutif régional n'aurait pas renoncé aux objectifs du Schéma Régional pourtant annulé par le Tribunal Administratif (voir la carte du développement éolien de juin 2012) même si le retard est important.
N'oublions pas non plus le projet de Saint-Julien en Beauchêne pour lequel le maire Vallier se bat depuis plus d'un an contre une partie grandissante de la population.
Enfin, une bonne nouvelle n'arrivant pas seule, le conseil municipal de Redortiers (04) s'est prononcé contre le projet d'éoliennes sur la montagne de Lure (promoteur RES) lors de sa séance du 4 octobre dernier. (voir article dans La Provence du 6 octobre)
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