A Bouriège (Aude), petit village d'une centaine d'habitants, un bras de fer était engagé depuis 15 jours par les opposants à l'opérateur éolien VALECO venu installer un nouveau parc d'éoliennes industrielles sur les crêtes du village.
L'avis défavorable de l'enquêteur public était notamment motivé par l'impossibilité d'accès des convois géants au site d'implantation. Seul moyen pour l'opérateur éolien : se moquer des parcelles privées jouxtant la voirie départementale pour agrandir coûte coûte le passage. Dans ce contexte, l'occupation des terrains privés, par les militants des associations autour du pont du Rec avait valeur de symbole !
Las ! la violence était encore du côté des saccageurs environnementaux et leurs aérogénérateurs géants. Au petit main du 21 juin, les nervis musclés de VALECO et ENERCON (le fabricant allemand des éoliennes) ont entravé les personnes qui veillaient sur place, se sont emparé de leurs téléphones portables et sont passé en force détruisant quelques barrières en plus du parapet du pont déjà détruit avec la bénédiction du président du conseil départemental.
Un exemple à faire réfléchir celles et ceux qui nous traitent d'éléments violents dans notre lutte contre la multinationale canadienne Boralex venue saccager, pour rien, la montagne d'Aureille ! Les voyous, ce sont eux, les Boralex, Éole Res, EDF EN et leurs projets démentiels dans nos territoires de moyenne montagne du Buëch.
Devant de telles méthodes, qui pourraient tout aussi bien se reproduire sur notre petite départementale du col de la Haute-Beaume, ou du côté de Montbrand, le respect des lois de la République qui est depuis toujours notre ligne de conduite, mais qui implique en contrepartie le respect dû aux citoyens, sera-t-il toujours de mise ?
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