Vous êtes candidat(e) au mandat de député(e) lors des prochaines élections législatives. A ce titre, vous voterez les lois de notre République et agirez dans l'intérêt de notre territoire des Hautes-Alpes.
Nos associations citoyennes Défense de l'Environnement de la Vallée du Haut Buëch, Haut Buëch Nature, Association pour la Préservation des Paysages Épinois et Pivoine, rassemblent plusieurs centaines d'adhérents en lutte contre la menace d'envahissement de nos territoires de moyenne montagne par les éoliennes industrielles.
Le nouveau président de la République a pris la décision de réduire, à l'horizon 2025, la part du nucléaire à 50 % dans la production électrique, ainsi que le doublement du solaire et de l’éolien d’ici 2022 pour arriver à 32% d’ENR en 2030.
A ce jour, les quelques 7 000 éoliennes actuellement installées peinent à produire un peu plus de 4% d’électricité intermittente. La mise en pratique de cette politique nécessitera l'implantation de 20 000 à 25 000 éoliennes industrielles sur le territoire national.
Dans le Buëch, initialement fléché par le Schéma Régional Éolien comme premier producteur d'électricité éolienne de tout PACA, plusieurs multinationales tentent d'installer des aérogénérateurs géants (150 m de haut, en attendant comme en Allemagne les 180 mètres !) à Saint-Julien-en-Beauchêne, la montagne d'Aureille (La Haute-Beaume, Montbrand), et Montjay. Soit une trentaine de machines qui rapidement, sous la poussée des lobbys éoliens et de la nouvelle politique énergétique, se transformeront en plusieurs centaines dans les 15 prochaines années, massacrant notre environnement, notre économie locale, notre santé.
Face à cette menace, nous souhaitons éclairer nos adhérents sur votre position et vous demandons de bien vouloir nous répondre sans langue de bois : Si vous êtes élu(e) serez-vous à nos côtés pour empêcher le saccage de nos pays du Buëch par l'éolien industriel ou soutiendrez-vous, contre la majorité des populations impactées ces projets inutiles et dévastateurs qui ne constituent en rien une politique raisonnée de transition énergétique ?
L’éolien industriel ? Pour quoi faire ?
Pour diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?
NON : 95% de notre électricité n’émet pas de Gaz à effet de serre (record des pays industrialisés) et on ne peut guère faire mieux. L’intermittence des renouvelables les augmente à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques (l'Allemagne présentée comme le bon élève des énergies renouvelables est le plus gros émetteur de CO2 à cause de ses centrales aux charbon)
Pour accroître la sécurité d’approvisionnement ?
NON : Leur intermittence ne permet pas de compter sur les renouvelables (3 jours sur 4 sans vent, donc pas d’électricité produite), et en plus un rendement très faible : 23% !
Pour réduire le coût de l’électricité ?
NON : le Courant acheté prioritairement (que l’on en ait besoin ou pas) est payé aux promoteurs 2 à 4 fois plus cher que le prix du marché, compensé par une ponction sur la facture EDF des consommateurs : la CSPE, la taxe qui finance les énergies renouvelables passera de 7 milliards cette année, à 20 milliards par an d’ici 10 ans. Le prix de notre électricité « explose », au détriment du pouvoir d’achat des Français et de leur industrie.
Pour produire une électricité de proximité ?
NON : Produite dans les zones rurales, elle est exportée vers les zones urbaines (pour les éoliennes du Buëch, la côte d'azur …) d’où la nécessité de raccordement au réseau, avec 4000 kms de lignes haute et très haute tension, des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires qui défigurent les paysages (dans les Hautes Alpes, des lignes THT, des lignes de raccordement des éoliennes à Veynes, bientôt un transformateur géant à Trescléoux, et d'autres de loin en loin).
C’est bon pour notre balance des paiements ?
NON : Et même catastrophique : Tout le matériel (ou presque) est importé, principalement, d’Allemagne, du Danemark et maintenant de Chine.
C’est bon pour l’emploi ?
NON : Très peu d’emplois, sauf pour partiellement pour les travaux de terrassement, parfois avec de la main d’œuvre généralement importée car moins chère. Même les centres de contrôle de « nos » éoliennes sont pour la plupart situés en Allemagne, voire au Canada.
Ça équilibre le réseau ?
NON : Bien au contraire, les renouvelables déséquilibrent le réseau par les brusques variations de production des éoliennes, avec des risques grandissants de « black-out », d'où la gabegie des compteurs Linky dont l'un des buts dans le futur est de brider la demande en période de pénurie.
C’est bon pour l’environnement ?
NON : Bientôt 25 000 socles pesant chacun 1 500 tonnes de béton armé indestructible, enterrés à perpétuité dans nos champs, les forêts, les zones protégées ! Les espèces « protégées », voire en voie de disparition, auxiliaires précieux de l’agriculture, hachés par des pales tournant à 300 km/h. Les parcs naturels infestés, les lieux de mémoire violés… Une atteinte à la biodiversité catastrophique, des déboisements programmés catastrophiques (60 ha sur la montagne d'Aureille), une pratique pastorale empêchée, la chasse limitée…
C’est bon pour le patrimoine ?
NON : Paysages dégradés, patrimoine massacré partout en France. Impact catastrophique sur nos monuments historiques, et moins-value jusqu’ à 40% pour les maisons particulières dans un rayon de plusieurs kms.
C’est Bon pour la santé ?
NON : Voir les conclusions alarmantes de l’Académie de médecine, dans son rapport du 3 mai 2017, consultable sur http://www.academie-medecine.fr/, recommandant – entre autres - de ne pas installer d’éolienne à moins de 1500 m des habitations, et de diminuer sensiblement le bruit. Comme l'amiante dans le passé, on découvrira dans l'avenir les ravages des infrasons sur la santé humaine, reconnus dans la plupart des pays du monde … mais pas encore tout à fait en France où le lobby éolien fait pression sur toutes les sphères politiques et institutionnelles.
C'est bon pour le tourisme et l'économie locale ?
NON : Les touristes désertent les zones infestées d’éoliennes. Sur terre, en mer, comme sur le littoral, Il faut se battre pour éviter l’invasion d’éoliennes près des lieux historiques (Mont St-Michel, plages du débarquement, châteaux, cathédrales, monuments historiques, etc.). Seule la menace par l’UNESCO de retirer son « classement au patrimoine mondial » fait parfois céder le lobby éolien. Dans les Hautes-Alpes, qui peut croire que les éoliennes industrielles boosteraient le tourisme de pleine nature, l'installation des néo-ruraux, des retraités qui aliment notre économie locale.
Mais alors pourquoi donc ?
• Parce que cet "écolo business" éolien est particulièrement rémunérateur pour les multinationales qui envahissent notre pays, grâce aux subventions publiques financées par les consommateurs d’électricité et les contribuables.
• Parce que certaines ONG et les partis « verts », au service du lobby des énergies renouvelables, souvent subventionnés par eux (le WWF par exemple subventionné par le canadien Boralex), qui contrôlent pratiquement les médias font croire depuis plus de 15 ans que, seuls le vent (et le soleil) produiraient une électricité « propre ».
• Parce que, de ce fait, les politiques, par facilité électoraliste et souvent très mal informés, rabâchent, le discours officiel et les éléments de langage convenus : « les renouvelables sont complémentaires du nucléaire, et vont bientôt le remplacer " , " nous sommes en retard sur l'Allemagne"… C'est scientifiquement inexact et aussi fiable que pouvait l'être le discours sur le bug de l'an 2000 qui a tant enrichi des sociétés mondialisées comme microsoft !
• Parce que des affairistes sous l’appellation de promoteurs éoliens qui produisent de l’électricité soi disant verte, alors qu’elle est intermittente et polluante, exercent une pression sur les municipalités et les propriétaires de terrain, dissimulant les vastes problèmes à venir. Pourtant ils ne sont que les agents d’intérêts financiers privés, voire parfois occultes.
• Parce ces promoteurs cachent le coût du démantèlement futur de ces machines : Provisionné (officiellement) 50.000 € par éolienne, il revient en fait à plus de 400.000 € et en cas de défaillance (organisée) de l’exploitant, ce sera au propriétaire privé ou à la collectivité de payer la différence, soit largement plus que ce qu’il aura engrangé pendant les 20 ans de son bail. À défaut, ce sera la commune ou la communauté de commune qui paieront (donc, encore le contribuable). Mais le socle et ses 1 500 tonnes de béton et d'acier, lui, restera à perpétuité se désagrégeant lentement …
À moins que d’ici-là, la raison l’emporte enfin dans notre pays
et dans notre département qui est si beau et qui a tant d'autres atouts !
et dans notre département qui est si beau et qui a tant d'autres atouts !
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