Fort marri de ne pas encore avoir réussi à implanter ses "chères" éoliennes industrielles sur le territoire communal, le petit maire de la plus petite commune des Hautes-Alpes (10 habitants officiels, mais la moitié de résidents permanents en vérité) se venge contre ses opposants avec les taxes locales.
Rapporté par le Dauphiné du 15 octobre dernier, la taxe foncière a ainsi augmenté de 55% en 5 ans. La taxe d'habitation et la redevance sur l'eau ont également subi de fortes hausses.
Voté en catimini en 2008, le projet d'éoliennes géantes de Boralex (150 mètres de haut) qui suscite majoritairement l'opposition des habitants dans les communes impactées, n'a pas encore pu venir abonder le budget du "conseil familial" de la Haute-Beaume. Ne voulant pas injurier les principes démocratiques qui (en principe) régissent notre République, on préfèrera en effet parler de conseil familial plutôt que de conseil municipal, celui-ci étant verrouillé depuis des décennies par 2 familles qui ont bourré les listes électorales d'à peu près tout ce que le clan comptait de maris, femmes, enfants, mères, grand-mères et concubins en tout genre ...
Sans doute agacé par la perte de bénéfice qu'il compte bien en tirer, ce petit monde (7 conseillers municipaux dont un maire et deux adjoints indemnisés) se venge comme il peut. Allons-y sur la fiscalité locale puisqu'on ne veut pas des éoliennes !
D'autant que, contrairement au principe de charité bien ordonnée commençant par soi-même, tous ne sont pas impactés par cette pression fiscale extravagante.
Mais à quoi servirait l'argent ? Déjà plus de 50% du budget communal (32 000 €) sert à payer les élus et la secrétaire de mairie.
A part conforter les indemnités du maire (un complément de retraite appréciable), et celles de ces adjoints (logés à des conditions défiant toute concurrence dans le seul bâtiment communal) on ne voit pas !
N'allez pas dire à ces élus qu'une fusion avec les communes avoisinantes serait beaucoup plus intelligente, en permettant de faire des économies d'échelle et en mutualisant les moyens ! Non, non, les sous de Boralex, ils les veulent pour eux, et au diable la démocratie, la préservation du territoire, et le simple bon sens !
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