Plusieurs études, aux USA et en Europe avaient déjà attiré l’attention sur les dangers des infrasons émis par les éoliennes en action. Acouphènes, perte d’équilibre, perte de sommeil, dépression étaient les maux les plus fréquemment mentionnés. Rappelons que les infrasons ont été étudiés très sérieusement par les grandes armées du monde après la dernière guerre mondiale, comme arme contre l’adversaire. La fréquence de 7 Hz a même été appelée en France « la fréquence tueuse ».
En France, les députés viennent de voter, la loi sur la transition énergétique avec la volonté de couvrir le territoire français de 15 000 à 20 000 éoliennes dans les 10 prochaines années.Dans leur grand excès de zèle à satisfaire les industriels du vent, on peut constater que les socialistes et écolos de l'assemblée nationale ne se sont guère préoccupés de l'impact sur la santé de leurs concitoyens de ses aérogénérateurs géants, puisqu'ils ont même ramené la distance minimale d'implantation à 500 mètres de nos habitations au lieu des 1 000 mètres proposés par le sénat (voir notre article du 28 mai).
On note toutefois cette déclaration de la ministre Ségolène Royal lors des débats : "J’ai par ailleurs saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’ANSES, pour qu’elle actualise son avis relatif à l’impact des éoliennes sur la santé : je pense au bruit et aux infrasons en particulier. J’ai demandé à l’ANSES de faire ses investigations là où il y a des nuisances, où les riverains se plaignent. S’il y a des éoliennes mal installées qui sont sources de nuisances intolérables pour les riverains, on peut parfaitement décider de les démonter. Il n’y a aucune raison."
Cette information nous avait déjà été communiquée par la ministre de la santé, Marisol Touraine répondant à une adhérente de Haut Buech Nature.
En 2006, l’Académie Nationale de Médecine avait déjà recommandé une distance minimum de 1.500 m des premières habitations pour des éoliennes de 2,5 MW. Peine perdue. Sans doute déjà sous la pression du lobby éolien cette recommandation avait été écartée. Reste à savoir maintenant si l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire prendra la peine d'étudier les centaines de rapports du monde entier qui vont tous dans le sens d'une suspicion forte d'impact négatif des éoliennes industrielles sur la santé et si elle osera provoquer l'ire du très influent syndicat patronal France Énergie Éolienne et de ses politiciens affidés.
Aujourd’hui, des milliers de victimes partout en Europe se font connaître et ne pourront plus être ignorés longtemps . Nous voilà maintenant au pied du mur : Alors que la communauté scientifique dénonce le danger des basses fréquences et infrasons. Il n'y a pas d'autre alternative que de stopper tous les programmes d’implantation d'éoliennes terrestres et d'en rediscuter leur intérêt.
On ne peut laisser la santé des habitants de ce pays aux mains de multinationales dont le seul but est le profit. La responsabilité, et bien plus, de tous ceux et celles, ministres, parlementaires, élus locaux, préfets qui en feront fi est engagée.
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