Projet éolien de la Haute Beaume et Montbrand: vous avez dit concertation ?

Quand quelques habitants de la Haute-Beaume ont appris fin 2012 l'existence d'un projet éolien sur le plateau d'Aureille négocié en secret avec BORALEX par le maire et ses 2 adjoints, Il nous a été répondu qu'une concertation aurait lieu avec tous les intéressés ...
Plus intéressés que nous, à qui on veut planter des éoliennes à quelques centaines de mètres de nos maisons, y'a pas !
Pour la concertation, on attendra ...
BORALEX s'étant attaché les services à titre onéreux du Centre Permanent d'Initiative pour l'Environnement (CPIE) du 04, une seule réunion s'est tenue  avec cette association (80 CPIE en France, 16 unions régionales, plus de 900 salariés, subventionnés par l'état, les collectivités et les industriels).
La très brève rencontre qui s'est tenue le 08/10/2013 nous a permis d'apprendre que le CPIE était payé par BORALEX, mais dans le cadre d'une conventon prévoyant la neutralité et l'indépendance de son action... Le but du CPIE étant "d'animer" la concertation et la médiation entre les différents acteurs concernés, le tout dans la perspective d'une "démocratie participative" (sic).
les représentants de Haut-Buech Nature (qui s'appelait encore Haute Beaume Nature à l'époque) lui ont fait part de leur doute, quant à la réelle indépendance du CPIE dans cette affaire, au vu notamment du projet mené en catimini depuis plusieurs années par l'équipe municipale de la Haute-Beaume.
Un an s'est passé.
Nous attendons toujours la prochaine réunion de "concertation" sachant que depuis le CPIE, démontrant sa grande maîtrise de la démocratie participative, et sa totale indépendance, a organisé plusieurs rencontres sans nous y convier..
Boralex fait de temps en temps un petit tour à la Haute-Beaume, le mat de mesure est toujours en place depuis mai 2013 sans pour autant que l'on en connaisse les résultats, l'industriel éolien invite les élus à des visites de site. Les préfets se succèdent et les recours au tribunal administratif attendent bien sagement dans leur pile.
Tout se passe donc "normalement" à l'abri de la moindre transparence, et sans connivence avec la moindre idée de démocratie participative et de concertation.