contre le saccage des Pays du Buëch par les industriels du vent
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jeudi 16 janvier 2020

Emmanuel Macron ne croit pas à une forte croissance de l’éolien terrestre

Rapporté par GreenUnivers, média d’information économique et financière sur les marchés de la transition énergétique, le Président de la République a "exprimé son scepticisme sur le développement de l'éolien terrestre en France" lors d'une table ronde sur l'écologie à Pau. Le chef de l'État a précisé que : "le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays » et estimé qu’on « ne peut pas imposer l’éolien d’en haut."

Ce constat sans appel sera-t-il de nature à freiner les ardeurs des promoteurs éoliens qui ont guichet ouvert au ministère de l'écologie ? Rien ne l'indique encore pour l'instant alors que :

- la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie 2019-2028, qui prévoit le triplement de l'énergie éolienne installée, entre le 20 janvier prochain dans sa phase de débat public,

- Un groupe de travail ministériel, sous couvert d'améliorer l'acceptabilité du public, a pour but de remplir d'éoliennes les territoires ruraux -comme les Hautes-Alpes- qui ont jusqu'à présent échappé à ce fléau environnemental,

- Que ces ministres en charge de l'écologie et la transition énergétique n'affichent que mépris face à la commission d'enquête parlementaire sur la transition énergétique, et ne tiennent aucun compte de l'avis de leur propre rapporteure sur l'inutilité de la  politique énergétique menée par ce gouvernement face aux enjeux écologiques.

- Qu'on écoute à peine les responsables politiques nationaux qui s'insurgent maintenant de plus en plus nombreux contre les implantations massives d'éoliennes géantes dans leurs régions,

- Que tout est fait au niveau de l'État pour museler par la loi, la contestation citoyenne contre le saccage de notre pays par des industriels du vent sans foi ni loi dont le seul but est le profit financier et le démantèlement de notre modèle de production électrique, écologiquement vertueux et économiquement favorable à nos concitoyens,

A ce titre nous nous félicitons de la volonté de l’exécutif départemental de s'impliquer dans la préservation de nos barrages hydroélectriques contre la privatisation quasi imposée par Bruxelles.

Avec l'ensoleillement généreux de notre département, nous disposons d'un second gisement de production d'énergie respectueux de la biodiversité et des habitants des Hautes-Alpes.

Solaire et Hydroélectricité, à l'inverse de l'éolien terrestre, sont les deux vecteurs de production d'énergie électrique que privilégie Emmanuel Macron.

Nous l'avons réclamé à Jean-Marie Bernard, président du département, par le vote d'un moratoire gelant tout projet éolien industriel dans le 05; nous le réclamerons encore et encore, notamment à l'occasion des prochaines élections municipales et par notre pétition PAS D'ÉOLIENNES INDUSTRIELLES DANS LES HAUTES ALPES !



L'écologie dans nos territoires - PAU - 14 janvier 2020
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mercredi 1 janvier 2020

Ça chauffe contre les éoliennes : le gouvernement préfère casser le thermomètre !

En cette fin d'année 2019, la résistance s'amplifie partout en France contre la politique d'implantation des éoliennes menée par le gouvernement.
Il s'agit d'imposer partout, contre l'avis des citoyens ruraux lourdement impactés, l'édification de milliers d'aérogénérateurs géants qui dépassent maintenant largement les 200 mètres de haut (2/3 de Tour Eiffel !) à 500 mètres des habitations.
La Fédération Environnement Durable qui regroupe 1 300 associations qui luttent contre le saccage de notre pays recense jour après jour tous les signes de cette exaspération qui monte dans le pays. C'est impressionnant ! 
Après la démission de Nicolas Hulot qui dénonçait déjà l'imprégnation des lobbys dans les sphères gouvernementales, la situation s'est encore aggravée.
Au lieu d'écouter les habitants de la ruralité, un nombre de plus en plus important d'élus locaux et nationaux, une commission d'enquête parlementaire, des scientifiques et économistes de renom, le ministère de l'écologie et ses services, lobotomisés par les industriels du vent, a préféré éliminer par la force toute contestation grâce à quelques lois scélérates.
Ainsi le décret Lecornu  en décembre 2018, supprimait la possibilité de recours au Tribunal Administratif pour contester les projets éoliens. Objectif : réduire les délais de contentieux et l'action des associations en leur imposant la procédure d' appel en première instance qui coûte beaucoup d'argent pour les simples citoyens !
le 24 décembre de la même année,  les mêmes en rajoutent une couche pour limiter la démocratie participative en supprimant les enquêtes publiques dans les projets éoliens : le décret n° 2018-1217 du 24 décembre 2018 l'autorise à titre d'expérimentation pour 3 ans en Bretagne et dans les Hauts de France (voir l'article de la Société pour la Protection des Paysages et l'Esthétique de la France)
Ce projet soulève la quasi unanimité contre lui ... mais les affairistes n'en n'ont rien à faire !
On pourrait penser qu'au ministère de l'écologie il restât encore quelques velléités pour préserver nos paysages, la biodiversité, la faune et la flore de nos territoires ... Las ! le tandem Borne/Wargon vient encore de frapper en supprimant l'obligation de consulter le Conseil National de la Protection de la Nature : il s'agit du décret n° 2019-1352 du 12 décembre 2019  pudiquement intitulé "diverses dispositions de simplification de la procédure d’autorisation environnementale" ... et en même temps on a réglé le sort de l'Office National des Forêts qui ne sera plus consulté non plus pour tout aménagement dans l'espace forestier.
Pour rappel, c'est l'avis défavorable du CNPN en date du 22 novembre 2017 entériné par le ministère de l'Écologie (version Hulot) qui a jusqu'à présent permis le rejet du projet Boralex sur la montagne d'Aureille par arrêté préfectoral du 3 octobre 2018 : Les éoliennes de Boralex impacteront lourdement 23 espèces faunistiques et floristiques et menaceront directement de destruction 2 espèces protégées : le vautour moine et le gypaète barbu.
La nouvelle interprétation du code de l'environnement qui pourrait être faite par les tribunaux qui jugeront l'affaire Boralex sans doute dans les prochains mois ne peuvent que nous inquiéter et nous inciter à nous mobiliser davantage.
On le voit, derrière leurs coups de comm écolos, les affairistes au pouvoir ont fait le choix de casser le thermomètre de la contestation en muselant à tous les niveaux tous les dispositifs qui lui permettraient de revoir leur politique de transition énergétique qui comme le dit la députée LREM Meynier Millefert : "ne sert à rien pour la transition écologique. C'est un mensonge ..."

Et pendant ce temps la production électrique éolienne (source RTE) culmine à quelques pourcents inutiles : la faute au beau temps et l'absence de vent ! Après avoir tenté de museler les antiéoliens nos politiques aux affaires vont-ils nous concocter un décret anticyclone ?

source :
https://australianclimatemadness.com/2011/06/24/senate-to-investigate-damaging-effects-of-wind-farms/