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mardi 19 janvier 2016

climat j'accuse : le nouveau plaidoyer politiquement incorrect de Christian Gérondeau

« On est entré dans un processus absolument délétère qui va nous conduire, comme c’est déjà le cas en Allemagne, au doublement des tarifs d’électricité. »
Ingénieur polytechnicien, le "Monsieur Sécurité Routière" des années 1970, mais aussi auteur des plans actuels du RER parisien, remet les pieds dans la gamelle écolo à laquelle se nourrissent bon nombre de lobbys industriels dans son dernier livre paru en octobre dernier.
interviewé sur la radio bretonne kerniews 91.5 fm, Christian Gérondeau dénonce une nouvelle fois - avec parfois il est vrai un enthousiasme certain pour les énergies fossiles-  le terrorisme intellectuel et le règne sans partage du politiquement correct de l'écologie.

Morceaux choisis :

"Si l’on réduit les émissions de CO2, à mon avis, cela n’aura absolument aucune influence sur le climat. Après avoir regardé de près les choses, je me suis rendu compte que nous n’avons absolument pas la moindre preuve que le CO2 modifie le climat, contrairement à ce que disent tous les organismes officiels. La meilleure preuve, c’est que depuis près de vingt ans, la température moyenne du globe n’augmente plus, alors que nous avons de plus en plus d’émissions de CO2. Certains peuvent douter de ces paroles, je les comprends, puisque tous les jours on nous répète que nous battons des records de chaleur : chaque année, on nous explique que c’est l’année la plus chaude jamais connue… Mais quand on regarde la réalité des choses que nous donnent les satellites – parce que les satellites ne mentent pas – on constate que depuis une vingtaine d’années la température moyenne du globe n’augmente plus."

"Quand on voit que la Chine et l’Inde sont en train de construire une centrale à charbon par semaine (les prévisions ont été transmises à la Conférence de Paris), on se dit que tous les discours qui voudraient que nous limitions les émissions de CO2 au niveau de la planète n’ont pas la moindre chance d’être concrétisés. Nous représentons en France moins de 1% des émissions mondiales de CO2. Si, d’un seul coup, par un coup de baguette magique, nous n’émettions plus du tout de CO2, cela ne changerait absolument rien ! Même au niveau de l’Europe tout entière, cela ne changerait pas grand chose, puisque l’Europe représente moins de 10% des émissions de la planète. Il faut savoir que les émissions augmentent de 2% par an sur la planète. Donc, même si l’Europe n’émettait plus du tout de CO2, cela décalerait très légèrement l’évolution des émissions de la planète, mais cela ne changerait fondamentalement absolument rien. Donc, on se tire une balle dans le pied. Cela coûte très cher et cela ne rapporte rien."

"Les éoliennes fournissent moins du quart de ce qu’elles fourniraient si le vent soufflait en permanence. Il y a des jours où les éoliennes ne fournissent absolument rien. On est donc obligé d’avoir tout en double, puisque l’on ne peut pas faire fonctionner des usines un quart du temps. Il faut qu’elles fonctionnent tout le temps. Cela veut dire que plus on construit des éoliennes, plus il faudra construire des centrales à gaz pour se substituer aux éoliennes les moments où il n’y aura pas de vent. Tout cela, il faudra le payer… On est entré dans un processus absolument délétère qui va nous conduire, comme c’est déjà le cas en Allemagne, au doublement des tarifs d’électricité. On est gouverné par une idéologie et pas par la réalité des faits."

2 commentaires:

Cranga a dit…

toujours le mê^me discours négationniste (du changement climatique)et la philosophie "je ne veux faire aucun effort après moi, le déluge" ; je rappelle que le charbon n'émet pas seulement du CO2 mais aussi de façon massive des particules dangereuses pour la santé, du soufre et ses dérivés nocifs pour les bronches

Cranga a dit…

argument classique sur la négation de l'effet de serre
Mr Gérondeau pourrait-il démontrer son indépendance vis-àvis des lobbys pétroliers ?

Michel Cranga
scientifique ingénieur physicien (école centrale de Paris) ayant travaillé dans le nucléaire et maintenant en retraite