contre le saccage des Pays du Buëch par les industriels du vent
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lundi 27 juin 2016

Face à l'attitude méprisante de la préfecture notre attitude citoyenne responsable est-elle encore de mise ?

manifestation de pro-éoliens à La Haute-Beaume
le 7 juin dernier le sous préfet Hocdé, secrétaire général de la préfecture des Hautes-Alpes était en visite à la Haute-Beaume. Une réunion sans doute top secret, puisqu'elle ne réunissait autour de lui que les maires de la Haute-Beaume et de Montbrand, les fonctionnaires de la DDT, et bien entendu les représentants de Boralex. Ceux-là étaient venus sans Flavien Pasquet, l'ancien responsable du projet éolien dans le Haut-Buëch ayant quitté la multinationale canadienne quelques jours après son intervention à l'inénarrable commission énergie de la com com du Haut-Buëch (notre article du 6 mai 2016), pour l'organisme capenergies, un pôle de compétitivité porté par le CEA Cadarache et EDF.
Bien entendu, les habitants des communes impactées par le projet Boralex n'étaient pas informés de la venue de cet aréopage et bien sûr pas conviés à rencontrer ces messieurs qui s'apprêtent en toute opacité et en toute impunité à nous pourrir la vie avec leurs éoliennes géantes.
D'où la question qui nous trotte dans la tête : l'attitude citoyenne et responsable des opposants à ce projet inique, attitude qui est celle de notre association Haut-Buëch Nature est-elle adaptée au mépris que l'on nous oppose ?
Un exemple : Le 31 mars dernier, la Commission d'Accès aux Documents Administratifs  a émis un avis favorable à la communication des documents Boralex (demandes de permis de construire, autorisations d'exploiter) que les fonctionnaires de la DDT instruisent depuis juillet 2015.
Depuis cette date, nous avons réclamé plusieurs fois au préfet la communication  de ces documents : par courrier le 20 avril, de vive voix, le 6 mai, et par mail le 12 mai ... sans effet !
Nous avons également demandé à Boralex la communication des études de vent de leur mât de mesure sur la montagne d'Aureille.
Qu'y-a-t-il de si honteux à cacher qui justifie  pareil refus, pareille attitude, pareil mépris ? Qu'est-ce qui autorise le préfet des Hautes-Alpes et son sous-préfet à ne pas respecter les articles L 124-1 et suivants du code de l'environnement ?
Nous nous interrogeons.
La seule réponse possible aurait été de saisir à nouveau le tribunal administratif et d'attendre 2 ans son verdict ... Sans compter les frais à engager, ce que notre association ne peut supporter !
Dans cette confrontation du pot de fer étatique contre le pot de terre citoyen, la lutte est inégale ... sauf peut être la rouille ...
Nous avons donc opté pour un dernier courrier recommandé au préfet, ensuite nous nous adresserons directement à ses patrons : le Président de la République, le ministre de l'intérieur, la ministre de l'environnement, etc.
Sous l'ancien régime, les petits seigneurs de campagne régissaient la vie dans leur petit territoire, et l'intendant nommé par le roi administrait son petit bout de province. Il y a un peu plus de deux siècles, le vent de la démocratie a aboli la noblesse et les charges royales : des élus municipaux et des fonctionnaires de la république les ont, en principe, remplacés ...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour votre combat
a l'heure actuelle, seule arme pour se défendre:
Le bulletin de vote et eventuellement les Tribunaux
Alain Venon President del'APEPB Blog eoliennesnonmerci.blogspot.fr

Haut Buëch Nature a dit…

Merci pour votre soutien.
1500 associations citoyennes se battent contre ce fléau en France.