contre le saccage des Pays du Buëch par les industriels du vent
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jeudi 21 avril 2016

Après la décision du Conseil d'État, les industriels éoliens devront rembourser (symboliquement) quelques millions d'euros

L'opiniâtreté de la fédération Vent de Colère a été récompensée ce vendredi 15 avril par la condamnation de l'État Français à récupérer sous 6 mois auprès des industriels éoliens l'équivalent des intérêts d'emprunts qu'ils auraient dû contracter à la place des 2,3 milliards d'euros de subventions encaissés pour la période 2008 - 2014. (voir le communiqué de presse de vent de Colère).
Il s'agit d'une sanction prise sur le fondement de l'article 107 du traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne : le tarif d'obligation d'achat dont ont bénéficié ces industriels, assimilable à des "aides (...) qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant  certaines entreprises ou certaines productions", ayant été entaché d'un vice de forme.
Suite à cette péripétie juridique de mai 2014, notre chère ministre de l'énergie, de la mer, de l'environnement, du climat mondial, etc., etc., avait vite rectifié le tir auprès des instances européennes.

Ni France Énergie Éoliennes, ni le Syndicat des Énergies Renouvelables pourtant si prompts à geindre et gémir à la moindre menace sur le portefeuille des industriels du vent, n'en ont pour l'instant pipé mot : Se faire pincer, les doigts dans le pot de Nutella, c'est pas très glorieux !
Pour autant, ce n'est pas ce royal pourboire de quelques millions d'euros à verser à l'état, même sous astreinte de 10 000 euros par jour (voir copie du jugement du Conseil d'État), qui va répandre la banqueroute chez les massacreurs de paysages que sont tous les petits amis de Boralex.

Côté banqueroute, c'est plutôt eux, les multinationales aérogénérées, comme le canadien qui sévit dans le Buëch, qui la sèment (voir aussi notre article du 18 février 2016) notamment côté EDF :
Ce dernier week-end pascal, n'a-t-on pas assisté à un méga hold-up (passé sous silence par la quasi totalité des média) des industriels éoliens de près de 22 millions d'euros ? Le larcin qui met encore un peu plus à mal EDF (et au final le citoyen français qui paye au prix fort ses factures d'électricité) est simple comme un coup de vent; en l'occurrence celui qui a soufflé le week-end des cloches :
2 jours de vent, des éoliennes qui tournent (une fois n'est pas coutume) et produisent une électricité superflue pour cause de consommation à l'arrêt. EDF contraint de racheter à 82 € le MWh et de s'en débarrasser au prix de 9,44€ sur le marché européen (on est même descendu jusqu'à 1,70€ !) qui n'est pas preneur pour cause également de surproduction : soit une perte de 72,50 € € par MWh  multiplié par les quelques 300 000 MWh produits ... prenez votre calculette électrique ... ça fait près de 22 millions d'euros de pertes à sortir de nos poches de consommateurs ébahis pour 24 millions de recettes sur les comptes en banque de nos éoliens ravis !
L'éolien industriel, c'est le profit pour quelques uns, les nuisances pour tous, on vous le dit !

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